Atelier d’écriture : décrire une personne

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Décrire une personne : un drôle de miroir

Décrire une personne, ça a l’air simple. Tu poses deux-trois adjectifs, tu parles d’un nez tordu ou d’un rire contagieux, et hop, emballé c’est pesé. Mais en réalité, dès que tu t’y colles sérieusement… c’est un peu plus vicieux que prévu. Ce que tu écris parle autant de l’autre que de toi. Et parfois, tu te retrouves à faire un portrait plus révélateur de tes propres filtres que de la personne en face. C’est précisément ce qu’on va explorer ensemble dans cet atelier.

Ici, pas de jargon littéraire, pas de comparaison poussiéreuse avec Maupassant ou Balzac. Tu vas simplement apprendre à écrire un portrait avec deux angles : d’abord subjectif (ton regard à toi, libre et débridé), puis objectif (le même sujet, mais sans les lunettes roses, noires, ou embuées de ton ressenti). L’exercice est accessible à tout le monde, même si tu n’as jamais mis le nez dans un atelier d’écriture. Et promis, personne ne te mettra de note.

Tu verras, c’est un excellent moyen de découvrir comment tu regardes les autres, comment tu juges, comment tu projettes… et surtout, comment tu peux déjouer tout ça. Tu crois que tu vas juste décrire quelqu’un ? En fait, tu vas apprendre à te lire toi-même entre les lignes.

Et si tu veux aller plus loin (mais vraiment plus loin), tu pourras publier tes deux portraits directement dans les commentaires de l’atelier. Il y a de la place, du silence bienveillant, et un animateur (moi) qui adore lire les autres écrire.

Alors, prêt à prendre ton stylo, ton clavier ou même un vieux carnet de courses ? On commence par un petit coup d’œil du côté du portrait subjectif… là où ça gratte un peu mais où ça fait du bien.

Pourquoi apprendre à écrire un portrait, aujourd’hui ?

Tu pourrais très bien vivre sans jamais écrire un portrait. C’est vrai. Personne ne va venir chez toi pour te confisquer ton café ou ton abonnement Netflix sous prétexte que tu ne sais pas décrire quelqu’un. Mais si tu veux affûter ton regard, t’exercer à écrire autrement qu’en remplissant des cases ou en pondant des mails froids, écrire un portrait, ça change tout.

Pourquoi ? Parce que ça t’oblige à regarder pour de vrai. Pas juste avec les yeux, mais avec un peu de recul, un peu d’humanité (et parfois beaucoup de mauvaise foi, mais ça, on en parlera plus bas). Décrire quelqu’un, ce n’est pas lui coller des étiquettes, c’est tenter de traduire une présence, une façon d’être au monde. Et crois-moi, même dans une description ratée, il y a souvent plus de justesse que dans des kilomètres de bavardage.

Et puis, soyons honnêtes : dans un monde où tout le monde donne son avis sur tout (souvent sans qu’on lui demande), prendre le temps d’observer quelqu’un en silence, puis de mettre des mots là-dessus… ça relève presque de la résistance. Ou de la poésie, au choix.

Le portrait subjectif : quand ta plume prend les commandes

Femme en train d’écrire deux portraits d’une même personne, l’un subjectif, l’autre objectif, dans le cadre d’un atelier d’écriture en ligne

Elle pensait écrire sur son voisin. Finalement, elle a surtout écrit sur elle.

Alors là, fais-toi plaisir. Dans cette première partie, tu vas laisser parler ton regard intérieur, celui qui a une opinion sur tout le monde, y compris sur le facteur, la prof de yoga ou ta cousine Germaine. On va parler ici de portrait subjectif, c’est-à-dire bourré de sentiments, de jugements, de souvenirs, de projections. Bref, tout sauf neutre.

Pas besoin d’être gentil. Tu peux être sincère, piquant, maladroit, drôle, attendri ou franchement injuste. Le but n’est pas d’être équilibré. Le but, c’est de laisser sortir ce que tu ressens face à cette personne. On veut ton point de vue, ton émotion, ton exagération si ça te chante. Ce n’est pas une interview à France Culture. C’est ton carnet à toi.

Tu veux la décrire comme une diva contrariée coincée dans un corps de bibliothécaire ? Vas-y. Tu penses qu’il a l’air d’un hérisson mal réveillé quand il entre dans une pièce ? Ne retiens pas ta plume. Le portrait littéraire subjectif, c’est un terrain de jeu où tu peux te lâcher. Et parfois, dans cet excès, se glisse une vérité qu’on n’aurait jamais osé formuler autrement.

Quelques idées d’angles pour te lancer :

  • Ce qu’elle m’inspire (et ce que je ne lui dirai jamais)

  • Ce qu’il cache derrière son costume trop propre

  • Le détail qui me fait tout oublier (ou tout détester)

  • Si je devais le peindre avec des mots (version feu d’artifice ou orage violent)

Tu peux écrire ça d’une traite, ou revenir dessus. L’essentiel, c’est que ce soit toi qui parles, pas une notice Wikipédia.

Prêt ? Respire. Pose son nom en haut de la page. Et laisse-toi embarquer. On ne corrigera pas ton style. Par contre, on lira avec attention.

Le portrait objectif : mettre ton regard à la diète

Bon. Maintenant que tu t’es défoulé sur le portrait subjectif — que tu as vidé ton sac, ta tendresse, ton agacement ou ta poésie — il est temps de passer à la phase zen. Respire un grand coup. Mets ton avis dans un tiroir. Et attrape ta loupe de détective littéraire.

Car oui, décrire quelqu’un objectivement, c’est comme écrire sous serment : tu ne dis que ce que tu vois, rien de plus. Ni jugements, ni hypothèses, ni interprétations. Juste les faits. Ce qu’un observateur neutre pourrait constater, sans rien savoir du contexte. Facile ? Ha ! C’est justement là que ça devient intéressant.

L’idée ici, c’est de réécrire un portrait de la même personne, mais comme si tu ne la connaissais pas. Comme si tu étais un inconnu dans un train qui la regarde pendant quelques minutes. Tu n’as droit qu’à l’observable. Ce qu’elle porte. Comment elle bouge. Sa voix. Ses gestes. Son silence, peut-être. Et surtout, aucun adjectif enflammé du type « charismatique », « antipathique » ou « détestable » — non, non. Tu laisses tout ça dehors.

Comment t’y prendre pour décrire quelqu’un objectivement ?

  • Remarque sa posture : droite, tassée, nonchalante…

  • Décris ses gestes : saccadés, lents, économes, mécaniques…

  • Observe sa façon de se mouvoir dans l’espace

  • Note les détails visibles : lunettes, vêtements, accessoires, expressions, tics éventuels

  • Utilise des phrases simples, sans connotation

Et si tu doutes sur un mot, demande-toi : « Est-ce que quelqu’un d’autre, sans me connaître, écrirait la même chose ? » Si la réponse est non, reformule.

Cette partie peut sembler aride. Mais elle te permet d’affûter ton regard, de faire l’effort de traduire sans trahir. C’est un exercice d’hygiène littéraire, presque méditatif. Tu verras, ce n’est pas désagréable… une fois qu’on s’est habitué à se taire intérieurement.

Tu peux maintenant écrire ton portrait objectif. Le même sujet, mais vu sans émotion. Oui, même si tu l’adores ou que tu voudrais le frapper avec une baguette en mousse. Ce n’est que temporaire. Tu pourras tout recracher après. Mais pour l’instant, discipline.

Et promis, à la fin, on va bien s’amuser à comparer tout ça.

Comparer les deux portraits : le choc des visions

Tu as écrit deux portraits. L’un sortait du cœur, ou des tripes, ou de ton stock personnel d’ironie mordante. L’autre s’est écrit les mains liées dans le dos, en évitant les jugements, les émotions, les mots qui débordent. Et maintenant, tu vas les relire côte à côte.

Tu risques d’être surpris. Peut-être même un peu gêné. Et c’est une bonne chose.

Car la comparaison entre ces deux textes, c’est là que la vraie magie opère. Tu prends la même personne, le même sujet… et tu obtiens deux tableaux qui semblent parfois peindre deux individus différents. Ce décalage n’est pas une erreur, c’est une fenêtre ouverte sur ta perception, ton rapport au monde, à l’autre, et à l’écriture elle-même.

Ce que tu vas peut-être découvrir (accroche-toi) :

  • Ton portrait subjectif dit plus sur toi que sur l’autre.

  • Ton portrait objectif est peut-être plus fade… mais il contient un calme que tu n’avais pas soupçonné.

  • Tu surestimes certaines choses (ses silences te paraissent mystérieux) ou tu en oublies d’autres (les détails visibles que tu n’avais même pas notés dans le subjectif).

  • Tu juges vite. Ou tu enjolives beaucoup. Ou tu es plus sévère que tu ne l’imaginais.

Et maintenant ?

Tu peux, si tu le souhaites :

  • Souligner ce qui revient dans les deux portraits : ce sont souvent des vérités solides.

  • Noter les différences flagrantes : ce sont tes angles morts, ou tes excès d’enthousiasme.

  • T’interroger sur ce que ça révèle de ton écriture, de tes filtres, de tes intuitions.

Et surtout, ne cherche pas à trancher entre les deux. Le but n’est pas de savoir quel portrait est « le bon ». Les deux sont vrais, à leur façon. L’un te parle de ton rapport à l’autre, l’autre de ta capacité à t’effacer. Et dans les deux cas, tu as appris à écrire un portrait sans le réduire à un simple échantillon d’adjectifs.

Avoue que ça valait bien une feuille blanche, non ?

Et si tu allais un peu plus loin ?

Maintenant que tu maîtrises l’art de décrire quelqu’un sous deux angles opposés, tu pourrais très bien poser ton stylo (ou refermer ton ordi) et aller boire un café, satisfait comme un chat qui a renversé la pile de linge plié. Mais… et si tu poussais un peu plus loin l’aventure ? Juste pour voir ce que ça donne ?

Tu n’as pas besoin de te transformer en romancier chevronné. Il suffit parfois de changer un petit paramètre pour découvrir de nouvelles choses — sur l’autre, sur toi, sur ton style.

Voici quelques variantes si tu as encore un peu d’encre dans la cartouche :

  • Recommence dans l’autre sens : commence par le portrait objectif, puis écris le subjectif. L’ordre inverse peut modifier ton ressenti.

  • Choisis une autre personne : et recommence l’exercice. Tu verras vite que ta plume ne réagit pas de la même manière selon le sujet.

  • Laisse passer deux ou trois jours : et relis tes portraits avec du recul. Tu risques de découvrir des phrases que tu n’avais même pas vues écrire.

  • Transforme ton portrait subjectif en lettre : parle à la personne, directement, en gardant le ton que tu as employé. C’est souvent plus fort, plus drôle, ou plus touchant.

  • Lis ton portrait à voix haute : juste pour toi. Tu seras étonné de la musicalité… ou des failles. Les mots sonnent toujours différemment quand ils sortent de ta bouche.

Ce sont des pistes, rien de plus. Tu peux les suivre… ou pas. Mais elles sont là si tu veux continuer à jouer. Parce que le portrait littéraire, ce n’est pas un devoir à rendre. C’est un terrain d’exploration — comme si tu mettais ton regard au microscope, puis au kaléidoscope.

Et n’oublie pas : tu n’es pas obligé de réussir quelque chose pour que ce soit utile. Écrire, c’est déjà réussir à s’exprimer. Tout le reste, c’est du bonus.

Comment publier ton texte dans l’atelier « Écrire pour soi » ?

Tu as pondu tes deux portraits. Tu les trouves drôles, tordus, émouvants, ou peut-être un peu bancals, mais qu’importe. L’essentiel, c’est qu’ils existent. Maintenant, si le cœur t’en dit, tu peux les partager. Oui, toi. Là. Sur cette page. Dans l’espace des commentaires, tout en bas.

Tu n’as besoin ni de mot de passe, ni de CV littéraire. Il te suffit de copier-coller ton texte et de le poster.

Voici les règles du jeu (elles sont simples) :

  • Tu peux publier les deux portraits (c’est l’idéal) ou un seul, si tu préfères.

  • Tu peux utiliser un pseudo (ou ton vrai prénom, ou un nom de super-héros, je ne juge pas).

  • Tu peux revenir corriger ton commentaire plus tard, si tu veux le modifier.

  • Je lis tous les textes. Absolument tous. Et je le fais avec curiosité, bienveillance et parfois une tasse de thé.

Et si tu hésites, rappelle-toi ceci : ton regard est unique. Personne d’autre ne verra cette personne comme toi. Et même si tu penses que ce n’est “pas assez bien”, ce sera déjà très toi, et ça, c’est précieux.

Tu peux aussi lire les textes des autres. Peut-être que ça te donnera envie de revenir, un vendredi prochain, pour un autre atelier. Qui sait ? Ce petit espace d’écriture libre est à toi autant qu’à moi.

Trois bonnes raisons d’essayer (même si tu n’écris jamais)

On va être honnête. Écrire, ça impressionne. On pense tout de suite à des pages et des pages, à des gens qui ont lu tous les classiques, qui font des phrases qui chantent et qui connaissent la différence entre un participe présent et un gérondif. On s’en fiche.

Ce que je te propose ici, c’est juste d’essayer. Et voici pourquoi tu devrais :

1. Parce que tout le monde peut décrire quelqu’un

Tu n’as pas besoin d’être écrivain pour observer. Tu le fais déjà, tous les jours, dans le bus, en réunion, à la boulangerie. Ce que tu ressens, ce que tu perçois, c’est de la matière brute à écrire.

2. Parce que tu vas te surprendre

Écrire un portrait subjectif, puis objectif, c’est un peu comme se retourner sur une vieille photo : tu croyais avoir tout vu, mais tu découvres un détail qui change tout. Et parfois, ce que tu écris t’échappe en bien. C’est un excellent signe.

3. Parce que ça fait du bien

Pas besoin d’un psy pour comprendre que mettre des mots sur ce qu’on voit, sur ce qu’on ressent, ça soulage. C’est une forme de rangement intérieur. Et quand tu le fais avec humour, avec honnêteté, c’est encore plus fort. Même si c’est juste une description de ton voisin de palier.


Alors voilà. Tu sais tout. Tu peux maintenant cliquer jusqu’en bas de la page, ouvrir ton espace commentaire, et nous offrir ton regard sur quelqu’un. Subjectif, objectif, peu importe. Tant que c’est écrit avec ton style, ton ton, ta voix.

À vendredi prochain, peut-être ?

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Eh bien… moi ! Christophe GRÉGOIRE, rédacteur web SEO, écrivain public, auteur de nouvelles littéraires publiées (oui oui, farfelues parfois, émouvantes souvent, mais toujours bien écrites), et ancien webmaster reconverti dans le monde merveilleux des mots.

J’ai longtemps jonglé entre balises HTML et récits de fiction, entre lignes de code et lignes de texte. Résultat ? Aujourd’hui, je mets ma plume au service des autres — que ce soit pour rédiger un article optimisé, vous aider à écrire une lettre qui vous ressemble, ou simplement vous débloquer face à la page blanche.

Ah, et le site sur lequel vous êtes en ce moment, de la structure à la dernière virgule, c’est moi qui l’ai fait. Oui, tout seul, avec mes petites mains et mon petit cerveau de passionné, parce que quand on aime vraiment écrire (et un peu bidouiller), on finit par tout faire soi-même.

Cela dit… les lignes de code PHP, Javascript ou CSS, c’est derrière moi. Aujourd’hui, je n’ai plus un seul cheveu à m’arracher, alors j’évite. Mais je peux encore dépanner un ami, ou filer un coup de main pour un petit site simple, quand le besoin est là… et que le café est excellent.

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