Parler pour ne rien dire : une discipline sous-estimée mais tellement utile
Sais-tu qu’on peut parler pour ne rien dire avec un talent qui frôle l’excellence olympique ? Oui, oui, c’est même un art subtil que l’humanité a affûté depuis la nuit des temps. Bien sûr, certains le pratiquent sans entraînement, à l’état brut, avec une grâce toute naturelle. Surtout en période électorale ! Mais là est une autre histoire. D’autres, moins chanceux, doivent encore bosser un peu leur technique du « discours creux » et du « bavardage inutile ». Mais dans tous les cas, tu verras ici que ce fameux « parler pour ne rien dire » mérite largement plus de respect qu’on ne lui en accorde.
Alors pourquoi diable s’intéresser à la communication vide ? Parce qu’elle dit beaucoup plus de choses sur nous que ce que l’on croit. Et accessoirement, parce que moi, Christophe Grégoire, humble écrivain public et rédacteur SEO solo chez Castelweb, j’adore décortiquer ces petites bizarreries du langage. Mon job ? Aider les mots à ne pas partir en vrille… sauf quand c’est volontaire, évidemment.
Tu es curieux de comprendre comment les paroles en l’air, les discours creux et autres cascades verbales contribuent à tisser (ou à flinguer) nos liens sociaux ? Installe-toi confortablement. C’est parti pour un grand moment de remplissage verbal… assumé !
Pourquoi parler pour ne rien dire n’est pas toujours inutile
Avouons-le sans honte : qui n’a jamais aligné trois phrases vides de sens juste pour éviter un silence gênant ? Oui, toi aussi. Et moi ? N’en parlons pas, je suis ceinture noire de bavardage inutile en milieu semi-professionnel.
Cependant, et contrairement à ce que la logique voudrait nous faire croire, parler pour ne rien dire n’est pas qu’une perte de temps collective organisée. Loin de là !
D’abord, parlons de la fonction sociale de ce phénomène. En effet, il a été prouvé (par des études très sérieuses, promis) que parler pour combler le vide est un moyen tout à fait humain de rassurer l’autre… et soi-même, accessoirement. Tu imagines une soirée où tout le monde resterait muet en attendant de trouver une phrase digne de Shakespeare ? Non seulement l’apéritif durerait quinze minutes, mais on n’aurait jamais l’occasion de goûter aux noix de cajou.
En somme, parler pour ne rien dire permet de créer du lien, d’huiler les rouages de la relation humaine, même si parfois on n’aurait pas été contre un petit coup de WD-40 en plus. C’est une vraie compétence d’improvisation verbale, pas si éloignée de la poésie… mais avec des mots qui flottent au lieu de rimer.
Et franchement, qui peut décemment jeter la pierre à ceux qui osent affronter l’angoisse du vide par quelques « Eh ben dis donc, il fait lourd aujourd’hui » ou « Tu as vu la pluie ? » ? Il fallait du courage. Il fallait de l’engagement. Et parfois, soyons honnêtes, il fallait vraiment meubler.
De la communication vide aux discours creux : quand les mots dansent sans but
À première vue, communication vide et discours creux sont les ennemis jurés de toute conversation digne de ce nom. Pourtant, si on y regarde de plus près — et promis, je regarde avec des lunettes très sérieuses —, ces phénomènes linguistiques ont leur utilité.
Un peu comme ces plantes vertes dans les bureaux : on se doute qu’elles ne servent pas à grand-chose, mais sans elles, l’ambiance serait quand même sacrément déprimante.
D’abord, il faut savoir que la communication vide n’est pas un accident ; c’est souvent un choix inconscient. Elle est utilisée (ah, une petite voix passive qui passe par là) pour éviter les conflits, préserver l’harmonie sociale ou, tout simplement, sauver la mise quand l’inspiration décide de prendre une pause café. Dans ce grand ballet social, chacun son rôle : certains apportent du contenu… d’autres, du volume.
Quant aux discours creux, parlons-en (parce que sinon ce paragraphe serait, ironie suprême… un discours creux). Le discours creux, c’est un peu comme offrir un paquet-cadeau vide : l’essentiel, c’est l’emballage. Du vocabulaire bien choisi, des tournures élégantes, et hop, l’illusion est parfaite ! Il faut reconnaître que parfois, c’est tout un art d’aligner autant de mots sans dire quoi que ce soit de concret. Beaucoup essaient, peu réussissent. Respect éternel aux maîtres du genre. Il existe des très bonnes formations pour ça !
En résumé, et pour éviter de sombrer dans le sérieux absolu : les mots dansent, virevoltent, remplissent l’espace. Ils chantent même parfois, bien que, objectivement, ce soit souvent un karaoké sans les paroles.
Paroles en l’air : un mal ou un bien nécessaire ?
Certaines mauvaises langues — que je soupçonne d’avoir raté leur dernière séance de bavardage inutile — prétendent que lâcher des paroles en l’air serait une perte de temps monumentale. Mais entre nous, que serait la vie sans ces petits riens qui ne mènent nulle part mais qui font sourire, réfléchir… ou lever les yeux au ciel ?
D’une part, il faut admettre que lâcher quelques paroles sans but précis peut désamorcer bien des situations tendues. Une réunion qui tourne au vinaigre ? Un « Eh, vous avez vu la météo ? » bien placé et, comme par magie, tout le monde se rappelle qu’il faut parfois mieux parler de pluie et de beau temps que de finir en duel à l’ancienne.
Ensuite, parler pour combler le vide a une fonction tout sauf anodine : celle de maintenir le contact. Imagine un instant une conversation où chaque mot devrait être mûrement réfléchi. Un peu comme écrire un SMS d’anniversaire à son patron : stress, sueurs froides, triple relecture… Non, parfois, envoyer quelques paroles en l’air suffit à dire « je suis là, je t’écoute… vaguement, mais je suis là ».
Par ailleurs, il ne faudrait pas oublier qu’aucune relation humaine n’a jamais survécu uniquement grâce à des débats philosophiques de haut vol. Si c’était le cas, Platon aurait eu son émission de téléréalité.
Finalement, reconnaître l’utilité cachée des paroles en l’air, c’est aussi reconnaître que nos vies sont faites de petits riens du quotidien. Et si l’on veut être tout à fait honnête (et un peu poète), ces petits riens forment souvent nos plus jolis souvenirs.
Ce que « parler pour ne rien dire » dit vraiment de nous
À force de pratiquer l’art de parler pour ne rien dire (avec un niveau que je qualifierais personnellement de respectable, voire professionnel), j’ai fini par comprendre une chose essentielle : ces mots qui ne veulent « rien » dire en disent parfois beaucoup sur nous.
Tout d’abord, il faut admettre que l’angoisse du silence n’est pas une légende urbaine. Loin de là. Elle est vécue, subie, combattue, parfois même transpirée dans toutes les réunions où l’on sort des banalités météo dès que le silence fait mine de s’installer.
Parler pour combler le vide, c’est souvent parler pour combler un petit vide intérieur : une gêne, un doute, un « je ne sais pas quoi dire mais je veux montrer que je suis là ».
Et franchement, n’est-ce pas profondément humain ?
Ensuite, notre propension aux discours creux révèle notre besoin d’appartenance. Faire partie d’un groupe, c’est parfois partager de grandes idées, et parfois… partager un débat passionné sur l’intérêt du pliage en triangle du papier toilette. Ne rions pas : dans ces moments-là, des amitiés se sont créées. Des alliances ont été forgées. Des guerres ont été évitées. (Enfin, presque.)
De manière générale, il a été observé que la communication vide aide à maintenir les relations légères et fluides. Parce que tout le monde n’a pas envie de philosopher sur le sens de la vie au rayon fruits et légumes.
Enfin, reconnaissons-le : parler pour ne rien dire, c’est aussi une stratégie de survie dans un monde où le silence est souvent mal vu. Dans une société qui valorise la parole, mieux vaut parfois aligner quelques paroles en l’air que de laisser penser qu’on n’a rien dans la tête. (Même si, entre nous, ceux qui pensent trop fort, on les repère vite aussi.)
Bref, derrière nos discours faussement légers se cache une vérité vieille comme le monde : l’essentiel n’est pas toujours dans ce que l’on dit, mais dans le fait d’être là, de partager, même avec du vent.
L’écrivain public et le rédacteur SEO : des magiciens du verbe (mais pour dire des choses, quand même)
Autant parler pour ne rien dire est parfois une stratégie de survie sociale, autant, quand il s’agit d’écrire pour toi, cher visiteur de Castelweb, je m’efforce d’éviter les discours creux. (Même si, soyons honnêtes, j’aurais un vrai talent pour aligner trois paragraphes en mode remplissage verbal si jamais un jour j’en faisais un sport olympique.)
Mais non, ici, je fais mieux.
Parce qu’écrire, c’est une discipline sérieuse. Et parfois un numéro d’équilibriste entre trop en dire et ne pas en dire assez. Un peu comme jongler avec des œufs… sauf que les œufs, c’est ton message, ton projet, ton site, ton image.
Concrètement, mon métier d’écrivain public consiste à prendre les mots du quotidien – ceux que tout le monde utilise sans y penser – et à les assembler pour qu’ils aient du sens, du relief, et surtout qu’ils parlent vraiment à ceux qui les lisent. Sans te servir une soupe de communication vide où tu te noierais avant d’avoir fini la première ligne.
Quant à mon rôle de rédacteur SEO, c’est simple : je donne aux mots une double mission. Ils doivent séduire les lecteurs humains (toi, lui, elle, eux, nous, vous… tout le monde, quoi), et séduire les robots de Google qui, eux, n’ont aucun humour. (Crois-moi, j’ai essayé, et ça n’a pas ri.)
En résumé, mon travail, c’est de t’éviter :
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Le piège des paroles en l’air.
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L’écueil du bavardage inutile qui ferait fuir ton public à la première lecture.
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Et surtout, l’énorme erreur de parler pour remplir une page sans jamais rien dire d’utile.
Ici, les mots ne dansent pas pour meubler l’espace. Ils avancent avec un objectif clair : te rendre visible, audible et mémorable.
(Et si en plus ils arrivent à faire sourire en chemin, alors là, on aura gagné notre journée.)
À vous de parler (même pour ne rien dire) !
Bon, maintenant que j’ai usé des litres d’encre numérique pour te prouver que parler pour ne rien dire est tout sauf inutile, il est temps de te passer le micro. (Oui, même s’il est virtuel, fais comme si.)
Alors dis-moi : es-tu, toi aussi, adepte du petit bavardage inutile en soirée ? Sais-tu manier la communication vide avec la grâce d’un danseur étoile ou, au contraire, es-tu du genre à fuir toute conversation sans objectif clair (et fuir aussi ceux qui parlent météo dès le premier regard) ?
N’hésite pas à lâcher une petite anecdote en commentaire (même si elle ne révolutionne pas l’humanité, promis, ici on célèbre aussi les paroles en l’air).
Raconte ton plus beau moment de discours creux, ton plus audacieux « parler pour combler le vide », ou simplement… dis-moi si cet article t’a fait sourire (ou lever les yeux au ciel, soyons ouverts à tout).
Et si cet article t’a plu — ou t’a fait réfléchir en riant, ou t’a donné envie de parler pour ne rien dire plus consciemment — alors n’hésite pas à le partager autour de toi !
Qui sait, tu rendras peut-être service à quelqu’un qui se sentait coupable de meubler une conversation avec des réflexions sur la pousse des radis en Bretagne.
très intéressant, mais on parlera toujours en l air pour quelqu un,car la personne en face de soi peut être respective ou pas . Intéressé ou pas.Mais cela reste un article très intéressant.Merci.
Merci pour ce point de vue, MC.
C’est vrai que la parole « en l’air » peut être perçue très différemment selon qui la reçoit : pour l’un, elle peut sembler creuse ou inutile ; pour l’autre, elle peut être un signe de lien, d’humanité, de présence. Peut-être que l’intention n’est pas toujours dans ce qu’on dit, mais dans le fait même de le dire…
En somme, est-ce qu’on parle vraiment pour ne rien dire, ou est-ce que ce rien-là dit déjà beaucoup ? 😉